Cette région est longtemps soumise au conflit qui paraît être incompréhensible pour certains et compréhensibles pour ceux qui le suivent. Ce conflit qui a déjà fait plusieurs dégâts matériels et pertes en vies humaines ne semble constitué une préoccupation du gouvernement congolais. On dirait qu’il ya une population oubliée dans cette partie du Sud Kivu. Dans ce contexte plusieurs facteurs peuvent alors expliquer la persistance de cette barbarie :
Il y a principalement la multitude des groupes armés nationaux et étranger ; et la faiblesse du gouvernement congolais, etc. Faut-il s’attendre à une résolution pacifique de ce conflit ? C’est possible mais pas à ces jours comblés d’incertitude. Dans la définition ce conflit a un caractère ethnique mais dans l’analyse il serait politico -ethnique pour ne pas dire intercommunautaire. D’abord c’est mieux de rappeler qu’avant 1996 on n’a pas signalé des incidents malheureux majeurs entre les tribus vivant dans les hauts plateaux précités. C’est à partir de cette année qu’on peut retracer les causes lointaines de ce fameux conflit.
Le blocage de trouver ou résoudre pacifiquement ce conflit est l’existence de l’épineuse question des groupes armés. Ces derniers ont un cachet ethnique et cela étant il ya lieu de voir dans les coulisses les mains des autorités politiques et militaires congolaises. Un autre élément de blocage est sans douter l’amateurisme des organisations de paix. Ces dernières initient des dialogues soient disant intercommunautaires sans intérêt d’inviter les tireurs de ficelles. Pour stabiliser la région, il serait mieux que les Banyamulenge et ces autres tribus qui s’appellent alors autochtones se disent la vérité et leurs vraies visées qui se cachent derrière l’hypocrisie. Peut-être en se disant la vérité on arrivera à un point d’attente qui peut être un dénominateur commun pour la cohabitation pacifique. Voici alors quelques éléments qui peuvent servir dans la résolution pacifique de ce conflit :
-Neutraliser les groupes armés étrangers ; l’organisation d’un dialogue inclusif par le gouvernement car les précédents n’ont jamais été inclusif ; -Établissement des bases militaires à Minembwe, Bijombo et Marungu ; Installation des militaires (FARDC) qui ne sont pas membres des communautés en conflit. -Démobilisation -Respect des pouvoirs coutumiers -Rendre la justice aux victimes de cette barbarie.
En fin ce conflit n’aura jamais un gagnant mais plutôt des victimes.
Dans son premier article, Moise se demande « Quel Ballon d’Or à Réserver au Gagnant du Conflit de Bijombo? Accessible ici: https://easterncongotribune.com/2018/08/22/conflit-de-bijombo-par-moise-togera/
Moise TOGERA MAPENZI
moisetogera081@gmail.com
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