Dans le contexte Congolais, la notion de « l’autochtonie » et « immigrés » ne cessent de revenir dans les débats politiques ou sur les réseaux sociaux. Cette dichotomie autochtones-immigrés constitue l’un de facteurs de mobilisation et confrontation armées. D’une manière particulière, la dichotomie s’inscrit dans la même logique que le mythe « Hamite » bien qu’ancrée dans les légendes Kangere-Ngabwe au Sud-Kivu (Yogolelo 1990)[1]. La partie sud de cette Province est en proie à des confrontations incessantes qui trouvent largement l’origine dans cette fabrication historique.
Habité par plusieurs groupes ethnique ou communautés, le sud du Sud-Kivu est en proie à une tragédie sans précèdent souvent simplifiée dans la logique de communautés qui s’opposent. D’une part, une coalition de groupes armés s’est formée autour de ce sentiment de partager quelque chose en commun ; être les « premiers occupants » contre ceux considèrent comme les « nouveaux venus ». Tout en brandissant cette théorie de terres de « nos ancêtres », ces confrontations revêtent de formes allant jusqu’au nettoyage de nos natifs. D’autre part, ces confrontations armées peuvent aussi constituer une forme de renforcer le pouvoir politique par l’expansionnisme territorial. Rien ne dit pas vraiment que toute mobilisation est légitime même si elle va au-delà des actions visant à anéantir de groupes qui sont considérés comme adverses. Ce débat est largement exploité dans les précédents articles de ce Blog.
Pour comprendre comment cette question de natif et non-natif reste d’actualité, la création de la commune Rurale de Minembwe en indique sa teneur. Son existence a engagé de débats politiques entre Bitakwira Justin et Gasore Zébédée par exemple ; mais aussi, des déclarations autour de l’occupation de terres des autres. Dans ces déclarations et débats, on revient souvent sur la colonisation, les archives coloniales, les chefferies…
Cet article revient sur un de débats si importants qui indiquerait l’origine, la formation mais aussi l’expansion des chefferies dites coutumières et la manière dont ces dernières alimentent les confrontations au niveau local. Tout en se referrant a la chefferie Bavira (en passant, cet article concentre sur l’origine de la chefferie Bafuliro vis-à-vis du clan Bahamba de quel proviennent les chefs coutumiers. En guise de conclusion, cet article suggère dans un premier lieu que l’existence de Bafulero est sujette aux débats et qu’il s’agirait d’un choix conçu par le clan Bahamba en vue d’absorber les autres groupes qui avaient été distincts selon les écrits coloniaux. Il est aussi possible de croire que le choix opté en vue de promouvoir l’éponyme Bafulero s’inscrit dans la logique de conserver ce secret de la longue histoire coloniale qui avait été entachée des manœuvres suspectes. Enfin, il suggère que la manière dont l’hypothèse « Hamite » a reçu une attention en vue de la déconstruire, le mythe Kangere doit aussi être revu pour la stabilité de ces zones et provinces.
1. Origine de Bahamba-Bafulero/Bafuliru
Alfred Moeller de Laddersous, le Gouverneur colonial du Congo Oriental qui avait largement étudié (écrit sur) les peuples Bantus de la partie orientale du Congo Belge souligne que « …le clan Banyintu [est] à l ’origine des Bafulero (clans Bahamba et Banyambale), des Bazibaziba (clan Bashigishe), des Na Luinja [qui] après [un] détour au Ruanda, (voire) de clans de l’Urundi ou, du moins des clans qui fournissaient les familles régnantes, des clans de chefs, dans ces populations (Moeller 1936[2]: 120). Dans leur suite, Moeller (1936 : 121) indique que les chefs Bafulero du clan Bahamba avait été accompagné par Bwindji-Madjiri, fils Kangere accompagnés de factions, « clans étrangers » dont Bafunda, Barungu, Bahangarwa. Le Bahamba avait été conduit par leur chef Kikanwe vers l’actuel territoire d’Uvira (Moeller 1936 :136). Alors qu’ils occupèrent un territoire « non-occupé », Moeller affirme ensuite « [qu’] Ils refoulèrent les Bavira »[3]. Du coup, il est facile de réaliser que l’origine de tous ces groupes cités ci-haut dont leur lien en termes de relations généalogie est discutable sont présentés par Moeller comme une unité « homogène » ou ayant un ancêtre commun. Ensuite, une question se pose sur le Barungu qui sont considérés comme des étrangers alors qu’ils forment une partie prenante de Bafuliro actuel. Toutefois, il est à noter que ce groupe a été formé à partir de plusieurs clans dont leurs origines indiquent qu’ils n’ont rien de commun comme ancêtre[4]. A la place du mythe d’originaires de Lwindi, certains clans dit Bafuliro aujourd’hui sont venus du Burundi, Rwanda, Tanzanie, Uganda… D’ailleurs, Kingwengwe-Mupe (1982 : 8) voit Lwindi comme une origine immédiate.
Dans la même logique, Moeller présente le Bahamba (Wahamba) le même sens que Bafuliro. Il estime que ces mêmes Bahamba (Wahamba) sont venus de la direction Luindi vers actuel Uvira. Enfin, ils décidèrent de changer leur éponyme de Wahamba en Bafulero. Parlant de mouvements migratoires de Bavira et Banyabongo, il estime qu’« [é]galement de la même direction les Wahamba, qui prirent le nom de Bafulero ». Une autre contradiction se situe par rapport à la manière dont l’auteur présente les Bavira cette fois-là comme des premiers arrivant dans la partie qu’occupèrent ensuite le Wahamba. Toutefois, il est à signaler que Moeller aurait la plupart d’info de la tradition orale de la part des administrateurs de territoires dont Loons en territoire d’Uvira.
En premier lieu, il vaut la peine d’indiquer que Loons (1933) et Moeller (1936) présentent Bahamba comme un clan dont fait partie les fondateurs de la chefferie coutumière « Bafuliro » qui est Kahambalingishi. Alors que Loons (1933)[5] avait présenté des informations presque détaillées sur la population de Bafulero, Moeller (1936) pensait, dans son mémoire, qu’il y avait encore des zones d’ombre à analyser. René Loons comme Administrateur de la région qui deviendra le territoire d’Uvira, il a signé à plusieurs rapports qui indiquent la situation de ce territoire. L’un de plus intéressant est celui de 1933 intitulé « Etude du Territoire de Bafulero, du 3 Mars 1933 ». Ce rapport présente les fractions qui compose le Territoire de Bafulero. Bien que le rapport de Réné Loons (1933) ait largement inspiré le mémoire de Moeller (1936), ce dernier est celui qui révéla que les Wahamba ont changé leur nom (éponyme) pour devenir Bafulero. Il est alors judicieux de voir qu’il y avait un écart dans l’entendement de ces deux auteurs alors que l’un a été la source de l’autre.
2. Origine de Chefferies Bafuliro et Bavira
Pour comprendre l’origine des chefferies coutumières de Bafuliro et de Bavira, il faut remonter à la légende dite « Kangere―Ngabwe », décrite dans Moeller (1936 :118-126). La légende situe toutes les chefferies de la grande région du Sud-Kivu comme originaire de Luindi. D’ailleurs, cette légende appelée mythe « Kangere ou Ngabwe » revient souvent pour justifier l’appartenance spécifique de certains groupes qui se disent natifs de Luindi. Hormis les critiques de ce mythe Kangere―Ngabwe considéré comme intenable ou simplement une « invention » des chercheurs Bashi qui voulurent renverser le mythe Hamitique (Yogolelo 1990 : 360, Vansina 1990 : 184)[6], Loons (1933 : 2) soutient que la « dynastie » Banyindu a émergé autour de la région de Luindi. De leur installation dans le Luindi, ces peuples avaient été dirigé par le clan Batumba avec pour chef Na Muka. Alors que la migration de la région est plus celle circonscrit dans la fin du royaume Kitara-Bunyoro, peut-on croire que tous ces groupes sont venus au même moment et a quelle période ?
De ce clan Batumba trouve l’origine la « dynastie » dite Banyindu ; qui a donné naissance à la plupart de chefferies du Sud-Kivu. De ce fait, Loons (1933) et Moeller (1936) affirment que de la dynastie Banyindu proviennent les chefferies Barundi (Uvira territoire), Bafuliro (Uvira territoire), Bahavu (Idjwi-Kalehe territoire), Nya Kaziba (Walungu Territoire), Na Luindja et Banyintu (Mwenga Territoire). Pour mieux dissocier la formation de ces chefferies avec la notion de premiers occupants, Moeller stipule que Na Muka, l’initiateur fondateur du royaume Banyindu, a trouvé des autochtones Batwa (pygmées) et Barega dans la région de Luindi. Ainsi, Bafuliro et Bavira, qui auraient pu être originaires de Luindi, revendiqueraient difficilement leur première occupation dans cette région d’où ils venaient avant d’occuper Uvira. Outre les incohérences de cette légende et l’origine commune de ces chefferies, il persiste une question sur la Chefferie Barundi (Plaine de Ruzizi) qui a toujours été contesté et tend vers sa fin. En dehors de Barundi, peut-on croire que toutes ces chefferies ont une même origine ? La réponse serait inévitablement NON pour signifier que cette histoire contient de zones moins claires qui nécessite plus de réflexion.
Pour le territoire d’Uvira, Loons suggère qu’à la suite de combats intra-Banyindu, Banyabongo [Bashi] et Bahamba (clan Wahamba) se sont déplacés vers le sud-est (l’actuel territoire actuel d’Uvira). A ce niveau, il n’existait pas encore une communauté (ethnie) connue sous le nom de Bafulero (Bafuliro). Ces auteurs signalent plutôt Bahamba qui dirigera enfin la chefferie actuel Bafuliro. Bahamba ou Bafuliro étaient-ils de premiers occupants ? La reponse est si claire.
Dans le même ordre d’idée, Kingwengwe-Mupe (1982 : 8-10) suggère que « Bafuliro/Bafulero » avait occupé cette région aux dépens des Pygmées dits « Mbano ». Dans la même suite, Kingwengwe-Mupe (1982 : 9) considère que le Bahamba ont occupé cette partie qui deviendra le territoire d’Uvira après avoir chassé (et possiblement après avoir détrôné) le clan Balemera. Pour Kingwengwe-Mupe (auteur qui se dit appartenir au groupe ethnique Bafuliro) suggère que le clan Balemera étaient les premiers occupants de ladite partie dont on considère comme la chefferie Bafuliro, plus précisément Lemera.
Bien qu’ils semblent avoir repoussé Bavira, Moeller (1936 : 136) présente « Bafuliro » dans un style incohérent comme les premiers occupants de la région appelée « Bufulero ». En lisant Moeller (1936), il est difficile de savoir qui, entre Bafuliro et Bavira, peuvent être considérer comme des premiers occupants. Cependant, Moeller semble insisté que le groupe Bafuliro est arrivé en premier. Tout en ayant de réserves sur la signification et l’interprétation de ce deux concepts Bafulero/Bavira, la position de Moeller insinue une idée comme quoi l’administration coloniale avait pensé à étendre la domination Bahamba vers la partie Uvira (chefferie). Il est facile de lire cette hypothèse d’extension de Bahamba vers la partie Uvira dans Bishikwabo-Chubaka (1987) [7]. Comme Moeller, Loons et Kingwengwe-Mupe, Bishikwabo-Chubaka affirme que Kahamba (Kahambalingishi) est le père fondateur de la chefferie Bafuliro ou Bahamba.
Alors que Réné Loons indique que Kahambalingishi, le fondateur de la chefferie Bafuliro est le descendant de Kikanwe et/ou Namboko, Bishikwabo y apporte une version qui suscite plus de suspicion. D’une manière claire, Bishikwabo relie Kahamba à Mulemera dont il croit être le père et fondateur de la dynastie Bahamba. Selon Bishikwabo-Chubaka (1987 : 91), la principale ville de la chefferie de Bahamba qui est Lemera fait référence à son fondateur qui est Mulemera. Par conséquent, Mulemera est vu par Bishikwabo comme le véritable fondateur de la chefferie Bafuliro et le père de Kahamba est aussi fils de Kaligishi.
Bishikwabo (1987), et Kingwengwe-Mupe (1982 : 10)[8] tend à corroborer certains récits locaux qui affirmeraient que le Balemera ont été les premiers occupants de la partie occupée par la chefferie Bafuliro ; et probablement les ayant droits sur Lemera que Bahamba. D’ailleurs, certaines éventualités font référence à un débat timide par rapport aux ayant droits entre Bahamba et Balemera. Pour de raisons de convenance, ce débat sera exploité dans un autre débat.
3. Controverses sur les Chefferies Bafuliro/Bavira
Si Réné Loons indique en outre que Kahambalingishi, le fondateur de la chefferie Bafuliro est arrivé dans la région vers le XVI e siècle. Kingwengwe-Mupe (1982 : 9) et Muchukiwa (2006 : 11)[9] situent cette migration vers le XVII e siècle. Le même Loons, croit que c’est au XVIe Siècle que les Hamites ont quitté l’Abyssinie pour venir s’installer dans le Centre Africain, la Région de Graben.
Loons (1933 : 3) stipule en outre que Bafuliro (parfois considéré comme une région plutôt qu’un groupe ethnique) comprend quatre fractions principales : Bahamba, Barungu[10], Bazige, et Banya-Ruanda. Étant constitué de fractions, Bafuliro serait peut-être soumis à un processus de migration plutôt que de le voir comme un groupe homogène qui s’est installé en une seule fois. Plus précisément, Loons (1933) confirme que les quatre fractions composant le territoire de Bafuliro étaient organisées en chefferies traditionnelles distinctes.
Cependant, la fraction Bahamba a dominé ces autres fractions et détenait la gestion de la chefferie coutumière élargie « Bafuliro » grâce à un processus de renforcement de l’autorité locale (Muchukiwa 2006). Soutenant cette ligne, Depelchin[11] (1974 : 44) suggère qu’avant 1920, à Buvira chefferie de Bavira] ainsi qu’à Bufuliro [chefferie de Bafuliro], il y avait plusieurs bami. Il affirme sans ambages que cette partie du pays (dans ces deux chefferies coutumières de Bavira et Bafuliro) il n’avait jamais eu un seul chef suprême.
“Paramount chiefship, for example, did not develop until the colonizers pushed for it, and yet the stories of origins give the impression that paramount chiefs were ruling for as many as one can remember”. Depelchin (1974:15)
Se basant sur Depelchin et les archives coloniales indiquant comment les formations de chefferies ont connu de changements. Il affirme que les « chefferies centralisées » n’existaient pas et ont été mises en place avec l’appui des colonisateurs (voir aussi Muchukiwa 2006 : 185). De ce fait, on peut avoir un large consensus sur le fait que ces entités coutumières dont on connait aujourd’hui auraient été formées et initiées vers les années 1920. Pour preuve, il est à reconnaitre que la chefferie Bahamba a été reconnue par l’administration coloniale vers Août 1928 (Kingwengwe-Mupe 1982). Néanmoins, Muchukiwa (2006 : 86) indique aussi quelques étapes par lesquelles cette « chefferie » a évolué. Elle s’est renforcée en absorbant d’autres chefferies traditionnelles. En d’autres termes, ce que l’on appelle la Chefferie Bafuliro dans Muchukiwa (2006) aurait plutôt été la fraction Bahamba qui s’est renforcée en raison de la restructuration coloniale des chefferies coutumières existantes (Bishikwabo-Chubaka 1987, Depelchin 1974).
Par conséquent, on peut affirmer que le clan Bahamba a dominé d’autres fractions Bafuliro en bénéficiant de l’autorité locale acquise dans les mains de l’administration coloniale. D’ailleurs, Grasset et Derche dans leur rapport de que la race « ufolero » était représenté par le sous-chef Katiagula (du clan Bazige selon Muchukiwa 2006 : 146), dépendant du chef investi Kiniami (groupe Barundi)[12]. Dans la même logique, des archives indiquent aussi que vers les années d’après 1910 et en Secteur Luvungi, il y avait plusieurs chefs dont Nyamugila, Kabwika, Kaila, Lusakana, Mangwa, Soumaïli, Kinyoni, Mugabo, Lubisha, Kahutu.
Pour comprendre la chefferie dite Bafulero/Bafuliro, il faut retenir qu’elle a été formée par arrêté 42 du Commissaire de District rapportant les arrêtés créant les chefferies Nyamogira et Muhungulu (Lulanga) en date du 18 Août 1928. Le premier chef Bahamba investi serait le chef Matakambo[13] fils Nyamogira fut investi en date du 19/3/1933 alors que Nyamogira le fut en date du 04/03/1940 (Kingwengwe-Mupe 1982 : 10, Muchukiwa 2006 : 147). Il peut être établi que le clan Bahamba, une fois au pouvoir, aurait réussi à imposer sa puissance ; mais aussi, à travers ce processus cherché à créer cet ensemble qui contiendrait les autres. Par la suite, il est facile de comprendre qu’une position d’être les premiers occupants. Sinon, en plus de cette position politique, il y a moins de preuves sur l’institution politique ancienne et forte de la chefferie Bahamba (Bafuliro). Au fur et à mesure que cette boite va continuer à s’ouvrir, elle deviendra celle de « Pandore ». Cette matière nécessite alors une réflexion sans passion allant dans le sens de décoloniser le « mythe Kangere ». Je crois bien que cette tâche n’est pas à laisser à la commission Belge de Réconciliation et vérité.
NTANYOMA R. Delphin
PhD Researcher in Conflict Economics
The Institute of Social Studies/
Erasmus University Rotterdam
Twitter: https://twitter.com/Delphino12
Blog: www.easterncongotribune.com
[1] Yogolelo, T. Y. K. (1990). Essai d’Interprétation du Cliché de Kangere (Dans la Région des Grands Lacs Africains). The Journal of African History, 31(03), 353–372.
[2] Moeller, A. (1936). Les Grandes Lignes Des Migrations de Bantous de la Province Orientale du Congo Belge (TomeVI). Institut Royal Colonial Belge, Librairie Falk Fils. Retrieved from http://www.kaowarsom.be/documents/MEMOIRES_VERHANDELINGEN/Sciences_morales_politique/Hum.Sc.(IRCB)_T.VI,_MOELLER A._Les grandes lignes des migrations des bantous_1936.pdf
[3] L’origine de cette contradiction de Bafulero/Bahamba qui refoulèrent les « Bavira » alors qu’ils ont trouvé un territoire « inoccupé » est discutée dans les paragraphes suivants.
[4] Jeunesse Consciente – Afrique « RDC : UN PEUPLE A DECOUVRIR : LES BAFULIRO ou BAFULIRU, 27 Mars 2019. A retrouver sur : https://www.facebook.com/jconsc2014/photos/a.691424390968575/2036773836433617/
[5] Loons, R. (1933). Etude sur le territoire des Bafulero, District du Kivu, Bruxelles, 3 Mars, (AIMO9055/52) (accessible au sein des archives Coloniales)
[6] Vansina, J. (1990). Paths in the Rainforests: Towards a History of Political Traditions in Equatorial Africa. London: James Curey
[7] Bishikwabo-Chubaka. (1987). Aux Origines de la Ville d’Uvira selon les Explorateurs et les Pionniers de la Colonisation Belge au Zaire (1840-1914). Civilisations, 37(1), 83–126. Retrieved from http://www.jstor.org/stable/41968746
[8] Kingwengwe-Mupe. (1982). Immigration et intégration des Barundi et des Banyarwanda dans les Collectivités des Bafuliro et des Bavira (1850-1980). Unpublished, Bukavu-Zaire.
[9] Muchukiwa, B. (2006). Territoires ethniques et territoires étatiques. Pouvoirs locaux et conflits interethniques au Sud Kivu. Paris: L’Harmattan
[10] Le Barungu sont cités en haut comme un groupe des étrangers aux côtés de Bafunda, Bahangarwa. Dans la meme suite, Loons les definit comme ayant une origine du Rwanda. Barungu font actuellement partie de Bafuliro (Muchukiwa 2006 : 93).
[11] Depelchin, J.-M. F. (1974). From pre-capitalism to imperialism: A History of Social and Economic Formations in Eastern Zaire. Stanford University.
[12] Grasset, Rapport sur étude des mœurs indigènes du secteur d’Uvira, Uvira, juin 1907 (la suite à une lettre No 96 et 227 du 1er Avril 1907).
[13] Le chef Matakambo est cité de fois dans Muchukiwa (2006 : 86) comme Kahambalingishi ; alors que Kingwengwe-Mupe (1982 :10) le cite comme arriere-petit-fils de Kahambalingishi. Pour Kingwengwe-Mupe, Matakambo est fils de Mukogabwe Mahina, fils Nyamogira I, fils Kahambalingishi. Sauf mes difficultes de lire, la « dynastie » est alors difficile
I need to know largely the origin of the congolese people
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J’aurai voulu connaître
largement les origines des peuples congolais.
On peut en parler, librement